L’auto-entrepreneur en forme juridique est une entreprise individuelle.

Ce statut est extrêmement simplifié et il permet de développer une micro entreprise. La bonne nouvelle de ce statut est que tout le monde peut être auto-entrepreneur. Du statut d’étudiant, de salarié, de retraité, et de chômeurs, l’auto-entreprenariat est à la portée de tous. Cependant une exception existe par rapport aux salariés qui doivent respecter certaines conditions liées aux termes de leur contrat de travail et bien d’autres aspects. Hormis cette condition si vous le désirez-vous pouvez-être auto-entrepreneur. Pour créer son auto-entreprise c’est totalement gratuit. Les démarches de création se font sur le site de l’auto-entrepreneur :

http://www.autoentrepreneur.urssaf.fr.

L’auto-entrepreneuriat gagne du terrain en France. Parfois on en vient à se poser la question quelles sont les avantages à auto-entreprendre ? Eh bien plusieurs avantages subsistent au point de faire de l’auto-entrepreneuriat une nouvelle aubaine de création d’entreprises ou de projets. Le premier avantage est lié aux cotisations sociales calculées sur la base de recettes réelles. En effet les cotisations sociales seront calculées sur la base de ce que l’auto-entrepreneur aura réellement gagner.

Le deuxième avantage est la dérogation à la comptabilité classique il suffit juste d’éditer des factures aux normes et de tenir des registres des sommes encaissées ou un registre des recettes. Le troisième point en faveur de l’auto-entrepreneuriat est le faible taux de la cotisation sociale en fonction du type d’activités car tous les créateurs bénéficient de l’ACRE c’est-à-dire des cotisations minorées pour se lancer. Il s’agit d’une régression dégressive dans le temps qui s’étale sur les 12 premiers trimestres d’activités autrement dit les trois premières années. Au lieu de 22% pour les services intellectuels manuelles et de 12,8% pour les ventes de marchandises et d’hébergement, l’auto-entrepreneur.

Cependant pour embrasser le métier d’auto-entrepreneur nous vous conseillons quelques lignes de conduites. L’auto-entrepreneur ne verse qu’une cotisation sociale de 5,5% sur les 4 premiers trimestres en ce qui concerne les services intellectuels et manuels et 3,2% s’il exerce une activité de vente de marchandise ou d’hébergement. Il faut noter que l’auto-entrepreneur reverse auprès de l’URSAFF qui reverse les sommes aux différents organismes chargés de la protection sociale (assurance maladie-maternité, assurance invalidité-décès, assurance vieillesse, la CSG).

En termes de fiscalités deux conditions facilitent la fiscalité à laquelle sera soumis l’auto-entrepreneur : avec la TVA et sans la TVA. Sans TVA le plafond du chiffre d’affaires est de 35200 euros pour les services intellectuels et manuels contre 91000 euros pour la vente de marchandises de denrées et d’hébergement. Il est donc nécessaire de bien se renseigner sur les questions relatives à la protection sociale, à la fiscalité, et les modalités d’inscription.